PAROLES DU SAINT PAPE BENOIT XVI (Mt 13,31-35)
Reçu
Parler de Dieu veut dire tout d’abord avoir bien au clair ce que nous devons apporter aux hommes et aux femmes de notre temps ; non pas un Dieu abstrait, une hypothèse, mais un Dieu concret, un Dieu qui existe, qui est entré dans l’histoire et qui est présent dans l’histoire ; le Dieu de Jésus Christ comme réponse à la question fondamentale du pourquoi et du comment vivre. C’est pourquoi parler de Dieu exige une familiarité avec Jésus et son Évangile, suppose notre connaissance personnelle et réelle de Dieu et une forte passion pour son projet de salut, sans céder à la tentation du succès, mais en suivant la méthode de Dieu lui-même. La méthode de Dieu est celle de l’humilité — Dieu se fait l’un de nous — c’est la méthode réalisée dans l’Incarnation dans la maison simple de Nazareth et dans la grotte de Bethléem, celle de la parabole du grain de sénevé. Il ne faut pas craindre l’humilité des petits pas et avoir confiance dans le levain qui pénètre dans la pâte et lentement la fait croître (cf. Mt 13, 33). Pour parler de Dieu, dans l’œuvre d’évangélisation, sous la conduite de l’Esprit Saint, il est nécessaire de retrouver la simplicité, de revenir à l’essentiel de l’annonce : la Bonne Nouvelle d’un Dieu qui est réel et concret, un Dieu qui s’intéresse à nous, un Dieu-Amour qui se fait proche de nous en Jésus Christ jusqu’à la Croix et qui dans la Résurrection nous donne l’espérance et nous ouvre à une vie et qui n’a pas de fin, la vie éternelle, la vraie vie. (Benoit XVI, Audience générale, 28 novembre 2012)